Baume rose du soir et des étoiles d’huile Là-bas sur les collines Dans le parfum fané Citronné des tilleuls Flûté fruité le chant du merle Fore le crépuscule Ardent
Extrait de la nouvelle inédite « La dernière randonnée » Depuis plusieurs semaines, nous parcourions l’ultime réserve de notre vieille terre. Un soir, nous atteignîmes une région limpide, où des monts élevés, sereins, renouvelèrent notre espoir de rallier, à la fin de cette aventure, notre destination secrète (nous ignorions laquelle). Autant leurs cimes se découpaient avec netteté
Recension de mon livre « La Saison creuse » par le poète Jean-Louis Bernard
Sans doute l’un des livres qui, à notre connaissance, jouent le plus sur la résonance. « La lange doit être résonante avant d’être significative », disait Julien Gracq. Ici est unique la façon dont le son imprègne le sens et modèle ainsi la vision poétique l’école de la poésie se fond en celle de la vie. Il
Recension de mon livre « La Saison creuse » par le poète Jean-Louis Bernard Lire la suite »
Poème
La main frotte la pierre Incessamment Rabotant les pensées dans le corps qui s’allonge C’est un fil ténu d’esprit dru Docile Qui s’échappe des mains Comme une eau de fontaine
Poème
Ne laissez pas mourir les ombresRoses les parfums fuientReposez-vousDans la brûlure brèveD’une feuille asséchéeBuvez buvez le tempsJusqu’à son âcre terme
Poème
La main frotte la pierreIncessammentRabotant la pensée dans le corps qui s’allongeC’est un fil ténu d’esprit druDocileQui s’échappe des mainsComme une eau de fontaine
Extrait du roman inédit « Trésor de labyrinthe »
J’étais malade, et je le suis encore, sans doute, à présent que j’écris. Au début de l’histoire, grâce au climat du bord de mer, on pensait me guérir… Je doutais de cette possibilité : le domaine d’Alern, racontait-on, avait perdu de son éclat, et certains de ses habitants présentaient même des troubles assez comparables aux miens.
Extrait du roman inédit « Trésor de labyrinthe » Lire la suite »
Poème
Et l’absence s’inscritAu creux du coeurCieux de matins tusUne aube lourde sourdePèse sur l’horizonBlanche distend les motsUn périmètre d’ignorance
Extrait du roman inédit : Les trois étés du manoir
Chapitre 1 Premier juillet 1952 Concentrée sur la route, Solange marchait à pas réguliers. Émergeant d’un fossé, à droite, des graminées d’or frôlaient le bitume.La brise d’été transmettait des échos de cascades. Dans la senteur mielleuse des reines-des-prés, la fugitive se calma peu à peu. Légers comme les bouffées de parfums, des souvenirs heureux flottaient dans
Extrait du roman inédit : Les trois étés du manoir Lire la suite »