Poème
La main frotte la pierre Incessamment Rabotant les pensées dans le corps qui s’allonge C’est un fil ténu d’esprit dru Docile Qui s’échappe des mains Comme une eau de fontaine
La main frotte la pierre Incessamment Rabotant les pensées dans le corps qui s’allonge C’est un fil ténu d’esprit dru Docile Qui s’échappe des mains Comme une eau de fontaine
Ne laissez pas mourir les ombresRoses les parfums fuientReposez-vousDans la brûlure brèveD’une feuille asséchéeBuvez buvez le tempsJusqu’à son âcre terme
La main frotte la pierreIncessammentRabotant la pensée dans le corps qui s’allongeC’est un fil ténu d’esprit druDocileQui s’échappe des mainsComme une eau de fontaine
Et l’absence s’inscritAu creux du coeurCieux de matins tusUne aube lourde sourdePèse sur l’horizonBlanche distend les motsUn périmètre d’ignorance
VIÊT-NAM Hanoï. Dans la ville végétale les immeubles se tordent, inextricablement, sous la pression des branches. Ces maisons surgies de très loin, comme de profondeurs lacustres, les banians les bousculent, branches mêlées à des fils électriques, à des cordes à linge. Bâtisses aiguës imbriquées. Sur les ruelles, des boutiques dégorgent des fantasmagories, des génies et
Voyage au Viêt-Nam : poème en prose inédit Lire la suite »